ribaud@cerege.fr
umberto.BUCCI@univ-amu.fr
noemie.olympio@univ-amu.fr
eric.tortochot@univ-amu.fr
CALL FOR CONTRIBUTIONS CIVIS
1st African-European CIVIS Forum for Research and Education: FROM JOINT CHALLENGES TO JOINT SOLUTIONS . Deadline 10/10/2025
Hassan II University of Casablanca, Morocco, 25-27 March 2026
Trois thématiques en particulier pourraient être d’intérêt pour vous ou un de vos collaborateurs :
Au-delà du national.
Globalisation, circulations et comparaisons dans l’enseignement supérieur et la recherche
17-19 décembre 2025
Conférence du RESUP à Sciences Po, Paris
Jusqu’il y a peu, toutes les contributions afférentes aux transformations de l’enseignement supérieur et de la recherche rappelaient un fait bien établi : le monde académique se globalisait ou à tout le moins il devenait plus international. Ces dynamiques étaient protéiformes et elles avaient des conséquences différentes selon les institutions d’enseignement supérieur et les aires géographiques. Mais ces dynamiques étaient en cours, alimentées par la libéralisation des échanges, les coopérations que cela permettait et par la compétition internationale. Après la période de confinement imposée par le COVID-19, la seconde élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, la montée des néonationalismes, la guerre en Ukraine ou encore les conséquences du conflit israélo-palestinien ont récemment rappelé que l’intensification des échanges n’était pas un phénomène irrépressible et que le monde académique n’était pas isolé des évènements politiques. Au-delà de leurs conséquences politiques et humaines, ces évènements ont montré que la globalisation, l’internationalisation ou encore la transnationalisation devaient être considérées pour ce qu’elles sont : des processus encore susceptibles de transformations voire de remises en cause, à mesure de l’évolution du cours du monde.
Ces éléments constituent un point de départ pour interroger les formes des échanges et des relations académiques qui s’établissent au-delà du national, qu’on les nomme globalisation, internationalisation ou bien encore transnationalisation. Plutôt que de chercher d’emblée à les isoler en les distinguant, nous proposons de les rassembler autour de l’idée de dynamiques supranationales. Sans renoncer à les caractériser, il s’agit d’appréhender ces processus en interaction, mais aussi à travers les liens qu’ils entretiennent avec des dynamiques plus nettement nationales ou locales. Il s’agit aussi de restituer leur épaisseur historique : si ces phénomènes ont une histoire longue, leurs formes, leur intensité, leurs relations varient aussi considérablement. Il s’agit enfin de comprendre leurs variations spatiales : les dynamiques supranationales ont des formes variables selon les aires géographiques, selon que l’on parle d’enseignement ou de recherche et elles sont aussi constitutives d’asymétries notamment technologiques entre les régions du monde.
Soumission des propositions
Les propositions de communication pour le colloque doivent prendre la forme d’un document d’au plus 3000 signes spécifiant la question de recherche, l’approche théorique mobilisée et les sources utilisées pour y répondre. Les propositions doivent aussi spécifier l’axe ou les axes de l’appel à communication dans lesquels elles s’inscrivent.
Les propositions sont à envoyer avant le 15 septembre 2025 aux adresses suivantes :
jerome.aust@sciencespo.fr et christine.musselin@sciencespo.fr.
Appel à candidature pour une offre de thèse à l’IRIT, Toulouse, pour une durée de 36 mois.
Le projet s’intitule : Developing Students’ Critical Thinking in Generative AI-Supported Learning Environments
PROCÉDURE DE CANDIDATURE
Les candidatures formelles doivent inclure un CV détaillé et une lettre de motivation. Des échantillons de recherches publiées par le candidat seront un plus.
Les candidatures doivent être envoyées par email avant le 31 juillet 2025 à : mar.perez-sanagustin@irit.fr
Le séminaire co-organisé par la structure fédération SFERE-Provence et le RT CNRS Education avait débuté par une Conférence « Concilier des épistémologies de la recherche sur le fait éducatif ? » de Kristine Lund (Ingénieure de recherche CNRS, HdR Sciences de l’éducation et de la formation, Directrice du labex ASLAN Advanced Studies on Language Complexity UMR 5591 ICAR, ENS Lyon, Lyon 2 / CNRS UAR 3773 LLE Laboratoire de l’Éducation) dont voici le support de présentation et la captation vidéo.
Cette conférence était suivie de la table ronde animée par Pascal Terrien, directeur de SFERE-Provence (FED 4238), avec pour participants :
Mariagrazia Cairo Crocco, maîtresse de conférences Inspé / UMR 7304 CGGG CNRS-amU, dont la contribution portait sur “Une approche épistémologique plurielle pour les recherches en éducation ?“
Kristine Lund, qui a complété sa présentation par une contribution autour de la “Conciliation des épistémologies de la recherche sur le fait éducatif“.
Patrick Perez, maître de conférences en sociologie, UMR 7317 LEST CNRS-U Nicolas Vibert, directeur de recherche CNRS, CeRCA – UMR CNRS 7295 co-responsable du RT Education, est également intervenu au cours de cette table ronde en portant son propos sur “La sociologie à l’épreuve de le recherche participative en éducation”.
Nicolas Vibert, directeur de recherche au CNRS, Directeur du CeRCA, UMR 7295, CNRS / Université de Poitiers, co-responsable du réseau thématique pluridisciplinaire (RTP) du CNRS Éducation, a quant à lui enrichi les échanges par des “Réflexions autour de la conciliation des épistémologies dans les recherches en éducation”.
Voici la vidéo de cette table ronde.
Bon visionnage!
ADMEE-Europe – 37e colloque international, HEP-BEJUNE, Bienne, du 7 au 9 janvier 2026 – « Apprendre à (s)’évaluer : quels paradigmes et quels leviers pour soutenir la formation dans une perspective de professionnalisation des métiers ?»
Dans la perspective ouverte par ce qui précède, le comité scientifique du colloque de l’ADMEE-Europe de 2026 souhaite que celui-ci puisse être une plateforme de rencontres et de débats permettant de gagner une meilleure vision et compréhension des expériences en cours et des défis actuels, voire des perspectives d’évolution à venir. Nous souhaitons, dans cette perspective, favoriser le dialogue entre les divers mondes de la recherche, de l’économie et de la politique, en espérant que se familiariser avec les savoirs et connaissances existants permettra non seulement de mieux comprendre les priorités et analyses de chacun·e, mais également d’ouvrir le champ aux compréhensions et solutions nouvelles dans le domaine de l’évaluation.
Informations sur https://events.hep-bejune.ch/fr/events/Colloque-ADMEE/Presentation/Presentation.html
AUPTIC.Education – 8e colloque internationnal, Université de Lausanne du 5 au 6 janvier 2026 – “Le numérique : un soutien aux apprentissages sous conditions ? Enjeux d’inclusion, de fractures et de transformation pédagogique” –
En quelques décennies, les technologies numériques ont pénétré l’ensemble de la société et les domaines de l’enseignement et de l’apprentissage ne font pas exception. Des efforts considérables sont consentis par les pouvoirs publics en matière de formation et d’équipement dans tous les degrés d’enseignement, de l’école primaire à l’université en passant par la formation professionnelle, tandis que les pratiques pédagogiques évoluent avec des expérimentations multiples : enseignement à distance, hybridation, ludification, etc. Le numérique contribue ainsi à rendre possible, et parfois nécessaire, un apprentissage tout au long de la vie.
Dans ce cadre, AUPTIC·éducation (Association pour l’Utilisation Pédagogique des Technologies de l’Information et de la Communication) s’adresse aux personnes intéressées par le soutien que les technologies numériques peuvent apporter à la pédagogie et aux apprentissages. Elle cherche à favoriser les échanges entre les personnes du domaine de la recherche et de la pratique de l’éducation et de la formation qui comprennent l’importance du terrain sur l’importance du développement des pratiques numériques comme un enjeu citoyen pour s’intégrer au monde actuel ou comme un enjeu pour développer les performances académiques. Les activités proposées par l’association ont pour vocation de mettre en réseau les points de vue de divers horizons (formation primaire, secondaire, supérieure / tertiaire et continue) pour créer une réflexion métissée.
Les colloques annuels de AUPTIC·éducation placent le point de vue pédagogique au cœur de ses réflexions. En ce sens, les contributions attendues dans cette septième édition seront issues à la fois du monde de la formation à tous niveaux, du monde de la recherche, toutes orientations confondues, mais également de personnes en formation. Les communications devront traiter d’enjeux actuels tournant autour des technologies dans l’enseignement et l’apprentissage. Elles seront organisées principalement autour des axes ou réseaux thématiques décrits ci-dessous.
Cette année, l’organisation du colloque a été confiée à l’équipe Formation et Professionnalisation de la HEP-Valais, au Centre de soutien à l’enseignement et à l’Observatoire de l’Education et de la Formation de l’Université de Lausanne. Ces trois entités se complètent dans les missions qui leurs sont confiées : l’accompagnement des équipes pédagogiques dans le développement de leurs compétences numériques et dans leurs usages ; l’accompagnement de la transformation numérique au niveau institutionnel ; la recherche dans les usages du numérique dans l’enseignement et la formation. Elles sont également engagées dans le développement de savoirs sur les cursus, de dispositifs et de contenus de formation tertiaire à l’enseignement.
Envoyez vos propositions en format word (.docx) de contribution à l’adresse suivante : auptic2026@unil.ch
Date limite d’envoi des contributions : dimanche 15 juin 2025. mardi 15 juillet 2025
Informations sur https://sites.google.com/view/auptic-2026/
Le prochain colloque du gEvaPP se tiendra à l’Institut Agro Dijon du Mercredi 18 février au Vendredi 20 février 2026 : réservez votre agenda ! Voici le texte de cadrage (à télécharger aussi via ce lien) :
Après avoir étudié le sensible dans l’évaluation lors de notre dernière journée d’étude (Lille 2025) et les instruments et dispositifs d’évaluation des pratiques professionnelles à Bruxelles lors du dernier colloque 2024, l’Institut Agro Dijon et le gEvaPP souhaitent investiguer l’évaluation des pratiques professionnelles dans les situations intermédiaires et réciproquement, l’intérêt des situations intermédiaires pour l’évaluation des pratiques professionnelles. Pour Jean-François Metral, membre du Comité scientifique de notre colloque, « une situation intermédiaire (SI) est définie comme une situation d’interface entre les enseignements scolaires ou universitaires, et les périodes d’apprentissage en milieu professionnel ». Cette acception peut aussi fonctionner avec les formations professionnelles en alternance, et dans d’autres espaces d’éducation et/ou de formation, incluant des situations sur les lieux de travail (Olry, 2025). Ainsi « les SI constituent a priori des espaces et des moments propices à l’apprentissage de l’action professionnelle dans une perspective non utilitariste et développementale (Métral, 2016) qui passe par différents processus didactiques » (Veillard et al., 2024, p. 5‑6).
Différents types de situations peuvent a priori jouer cette fonction intermédiaire : des TP en atelier d’école à finalité exclusivement pédagogique ou intégrant une production réelle de biens et services (ex : formations agricoles et agroalimentaires ou formation en hôtellerie – restauration) ; des simulations de plus ou moins haute-fidélité ; des retours d’expérience (REX) de stage ou d’alternance ; des projets pour un commanditaire réel ou simulé […] (Veillard, Beaujean, et al., 2024, p. 6) mais aussi des situations sur les lieux de travail (Olry, 2025).
Ceci permet de comprendre que toutes ces situations ne jouent pas nécessairement un rôle intermédiaire dans la réalité. Elles en ont le potentiel, mais plusieurs conditions doivent être satisfaites pour que cela soit le cas. Parmi ces conditions, l’hybridité a une fonction centrale. « Le potentiel d’une situation hybride à pouvoir jouer un rôle intermédiaire entre les différents contextes d’apprentissage réside alors dans l’agencement de ces composantes et des médiations didactiques qu’y déploient les formateurs » (Veillard, Beaujean, et al., 2024, p. 6.) La prise en compte des éléments du réel, au-delà des formes prescriptives (Clot, 2015), est centrale. L’hybridité d’une situation intermédiaire se constitue dans le rapprochement du réel avec les configurations didactisées ou organisées du travail (d’enseignement, de formation d’intervention) ; mais aussi dans l’intégration sinon la co-configuration des situations par les éléments pouvant provenir d’autres environnements, d’autres contextes ou univers sociaux.
Pour le groupe d’évaluation des pratiques professionnelles, les situations intermédiaires et leurs déploiements conceptuels et empiriques permettent de venir requestionner l’évaluation. Quelles sont les singularités qui caractérisent les évaluations dans les situations intermédiaires, comparativement aux situations dites « de terrain » et aux situations dites « d’école » ou de « formation » ? Comment des situations intermédiaires – qu’elles soient vécues comme telles et/ou analysées ainsi dans le cour de l’action, dans son après-coup réflexif – viennent réinterroger les « démarches et fonctions » de l’évaluation (de Ketele, 2010) ? Réciproquement, comment des pratiques évaluatives et assimilées viennent-elles à leur tour réinterroger les situations intermédiaires et générer, potentiellement, de nouvelles connaissances ?
Calendrier :
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individuelles et de symposimmunications |
Lundi 15 septembre 2025| |
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Évaluations des propositions |
Au fil de l’eau jusqu’au 15 octobre 2025 |
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Retours des évaluations aux personnes |
Lundi 20 octobre 2025 |
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Ouverture des inscriptions au colloque |
Mardi 21 octobre 2025 |
appel à communications et informations sur https://www.gevapp.org/