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AAC projet PANORAMA, avant le 10/09/2025

Appel à contrat doctoral relatif à l’évaluation du projet PANORAMA (PIA 3), projet financé dans le cadre de France 2030 et porté par Aix-Marseille Université (via le SUIO). Ce projet vise à favoriser l’orientation et la réussite des lycéens, notamment ceux issus de quartiers prioritaires ou de zones rurales, sur le territoire d’Aix-Marseille, Avignon et Toulon. 
 
La date limite de candidature est le 10/09/2025.
 
Les candidatures sont à adresser à :
ribaud@cerege.fr
umberto.BUCCI@univ-amu.fr
noemie.olympio@univ-amu.fr
eric.tortochot@univ-amu.fr
 
 

AAP CIVIS Forum ‘From Joint Challenges to Joint Solutions’ (UH2C, Casablanca, 2026)

CALL FOR CONTRIBUTIONS CIVIS

1st African-European CIVIS Forum for Research and Education: FROM JOINT CHALLENGES TO JOINT SOLUTIONS . Deadline 10/10/2025

Hassan II University of Casablanca, Morocco, 25-27 March 2026

Call for contributions – From Joint Challenges to Joint Solutions – CIVIS – A European University Alliance

 

Trois thématiques en particulier pourraient être d’intérêt pour vous ou un de vos collaborateurs :

  • In the context of migration and forced displacement, how can educational systems and institutions foster inclusive, multilingual and multicultural societies?
  • How can African and European universities co-develop inclusive and resilient digital learning ecosystems that address inequalities in infrastructure, access, and digital literacy?
  • How can cross-regional collaboration ensure the ethical and context-sensitive development of artificial intelligence in areas such as education, social policy, and public services?

Annonce du 2e Webinaire d’informations sur le PPR “Sciences pour l’éducation”, 8 sept. 2025

Dans le cadre du Programme des investissements d’avenir, l’État lance en 2025 un Programme prioritaire de recherche (PPR) intitulé “Sciences pour l’Éducation”. Doté de 35 millions d’Euros sur 8 à 10 ans, ce programme comporte un appel à projets dont la parution est prévue à l’automne 2025 et qui s’adresse aux laboratoires de recherche sans limitation de statut ou de discipline académique.
 
Nous vous invitons cordialement au deuxième webinaire de présentation de ce programme qui se tiendra le lundi 8 septembre de 16 à 18h. Ce Webinaire comportera une présentation du contexte, des objectifs et de l’organisation du PPR ainsi que des types de projets de recherche éligibles au financement. La présentation sera suivie d’une séance de questions-réponses.
 
Pour participer, il vous suffit de vous connecter à l’adresse suivante depuis votre navigateur ou via l’application Webex.
Aucune inscription n’est nécessaire. Un questionnaire optionnel vous sera proposé durant le webinaire.
 
IMPORTANT : Le programme Prioritaire de Recherche est indépendant du Réseau Thématique CNRS “Recherches autour des questions d’Éducation” par lequel vous recevez ce message. Les questions concernant le programme PPR doivent être adressés aux porteurs de ce programme (Grégoire Borst, Sandrine Gil, Pascal Huguet, Jean-François Rouet) via l’adresse email dédiée : ppr.spe@univ-poitiers.fr
 
Les informations concernant le PPR seront mises en ligne au fur et à mesure sur le portail de l’Université de Poitiers. Plus d’informations sur

AAC colloque du Réseau de Recherche sur l’Enseignement Supérieur 17-19 déc. 2025, Paris

Au-delà du national.

Globalisation, circulations et comparaisons dans l’enseignement supérieur et la recherche

17-19 décembre 2025

Conférence du RESUP à Sciences Po, Paris

Jusqu’il y a peu, toutes les contributions afférentes aux transformations de l’enseignement supérieur et de la recherche rappelaient un fait bien établi : le monde académique se globalisait ou à tout le moins il devenait plus international. Ces dynamiques étaient protéiformes et elles avaient des conséquences différentes selon les institutions d’enseignement supérieur et les aires géographiques. Mais ces dynamiques étaient en cours, alimentées par la libéralisation des échanges, les coopérations que cela permettait et par la compétition internationale. Après la période de confinement imposée par le COVID-19, la seconde élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, la montée des néonationalismes, la guerre en Ukraine ou encore les conséquences du conflit israélo-palestinien ont récemment rappelé que l’intensification des échanges n’était pas un phénomène irrépressible et que le monde académique n’était pas isolé des évènements politiques. Au-delà de leurs conséquences politiques et humaines, ces évènements ont montré que la globalisation, l’internationalisation ou encore la transnationalisation devaient être considérées pour ce qu’elles sont : des processus encore susceptibles de transformations voire de remises en cause, à mesure de l’évolution du cours du monde.

Ces éléments constituent un point de départ pour interroger les formes des échanges et des relations académiques qui s’établissent au-delà du national, qu’on les nomme globalisation, internationalisation ou bien encore transnationalisation. Plutôt que de chercher d’emblée à les isoler en les distinguant, nous proposons de les rassembler autour de l’idée de dynamiques supranationales. Sans renoncer à les caractériser, il s’agit d’appréhender ces processus en interaction, mais aussi à travers les liens qu’ils entretiennent avec des dynamiques plus nettement nationales ou locales. Il s’agit aussi de restituer leur épaisseur historique : si ces phénomènes ont une histoire longue, leurs formes, leur intensité, leurs relations varient aussi considérablement. Il s’agit enfin de comprendre leurs variations spatiales : les dynamiques supranationales ont des formes variables selon les aires géographiques, selon que l’on parle d’enseignement ou de recherche et elles sont aussi constitutives d’asymétries notamment technologiques entre les régions du monde.

Soumission des propositions

Les propositions de communication pour le colloque doivent prendre la forme d’un document d’au plus 3000 signes spécifiant la question de recherche, l’approche théorique mobilisée et les sources utilisées pour y répondre. Les propositions doivent aussi spécifier l’axe ou les axes de l’appel à communication dans lesquels elles s’inscrivent.

Les propositions sont à envoyer avant le 15 septembre 2025 aux adresses suivantes :

jerome.aust@sciencespo.fr et christine.musselin@sciencespo.fr.

Appel complet

 

École thématique ECODIC “Corpus et didactique”, Nancy, 27-31 oct. 2025

La troisième édition de l’école thématique « Corpus et didactique » aura lieu du 27 au 31 octobre 2025 à Nancy.
 
Cette école s’adresse aux étudiant·es de Master, doctorant·es, post-doctorant·es, chercheur·ses en didactique mais également aux enseignant·es de français et aux formateur·trices. 
 
En alternant les cours, tes travaux pratiques et les ateliers, l’école est dédié à la didactique de corpus en français langue étrangère (FLE). Elle présentera les enjeux théoriques et méthodologiques de l’usage des corpus oraux et multimodaux dans l’enseignement et l’apprentissage du français parlé en interaction. Elle montrera notamment aux participant·es comment intégrer des corpus dans des séquences pédagogiques centrées sur la langue en usage, pour différents types de publics. 
 
Pour en savoir plus : https://ecodic2025.sciencesconf.org/ 
 
Pour toutes questions : ecodic2025@sciencesconf.org 
 

AAC Doctorat “Développer la pensée critique des étudiants dans des environnements d’apprentissage soutenus par l’IA générative”, Toulouse, avant le 31 juillet 2025

Appel à candidature pour une offre de thèse à l’IRIT, Toulouse, pour une durée de 36 mois.
Le projet s’intitule : Developing Students’ Critical Thinking in Generative AI-Supported Learning Environments

PROCÉDURE DE CANDIDATURE

Les candidatures formelles doivent inclure un CV détaillé et une lettre de motivation. Des échantillons de recherches publiées par le candidat seront un plus.

Les candidatures doivent être envoyées par email avant le 31 juillet 2025 à : mar.perez-sanagustin@irit.fr

Plus d’informations

Offre en Français

Offre en Anglais

 

AAC postdoctorat 18 mois sociologie/sciences de l’éducation, Lyon, à partir d’oct. 2025

Le Centre Max Weber (Lyon) recrute une personne en contrat postdoctoral CNRS sur les inégalités dans l’enseignement supérieur, pour une durée de 18 mois à partir d’octobre 2025 (date négociable).
Il s’agira notamment de mettre en œuvre des analyses quantitatives sur les choix d’orientation des lycéens et les trajectoires dans l’enseignement supérieur.
 
Tous les détails sont disponibles ici en français: https://emploi.cnrs.fr/Offres/CDD/UMR5283-ESTHER-003/Default.aspx?lang=FR 
 
 
 

AAC 5ème Colloque Connaissance et Information en Action “Dispositifs, plateformes et environnements numériques de formation : où en est-on ?”, 9 & 10 avril 2026, Bordeaux

La 5e édition du colloque Connaissance et Information en Action, qui a pour titre “Dispositifs, plateformes et environnements numériques de formation : où en est-on ?” aura lieu les 9 et 10 avril 2026 sur le campus de l’Université de Bordeaux, au laboratoire IMS à Talence.
 
L’appel à communication est ouvert aux propositions jusqu’au 30 septembre 2025 et est disponible ici : https://cia5.sciencesconf.org/resource/page/id/1 
 
Une proposition de résumé de 6 000 signes maximum (espaces compris), avec une brève bibliographie, rédigée en Français ou en Anglais, est à soumettre d’ici le 30 septembre 2025.
 
Les propositions de communication sont à déposer sur https://cia5.sciencesconf.org
 

Retour sur le séminaire « Regards croisés sur les épistémologies et méthodologies des recherches en éducation » du 21 mai 2025

Le séminaire co-organisé par la structure fédération SFERE-Provence et le RT CNRS Education avait débuté par une Conférence « Concilier des épistémologies de la recherche sur le fait éducatif ? » de Kristine Lund (Ingénieure de recherche CNRS, HdR Sciences de l’éducation et de la formation, Directrice du labex ASLAN Advanced Studies on Language Complexity UMR 5591 ICAR, ENS Lyon, Lyon 2 / CNRS UAR 3773 LLE Laboratoire de l’Éducation) dont voici le support de présentation et la captation vidéo.

Cette conférence était suivie de la table ronde animée par Pascal Terrien, directeur de SFERE-Provence (FED 4238), avec pour participants :

Mariagrazia Cairo Crocco, maîtresse de conférences Inspé / UMR 7304 CGGG CNRS-amU, dont la contribution portait sur “Une approche épistémologique plurielle pour les recherches en éducation ?“ 

Kristine Lund, qui a complété sa présentation par une contribution autour de la “Conciliation des épistémologies de la recherche sur le fait éducatif“.

Patrick Perez, maître de conférences en sociologie, UMR 7317 LEST CNRS-U Nicolas Vibert, directeur de recherche CNRS, CeRCA – UMR CNRS 7295 co-responsable du RT Education, est également intervenu au cours de cette table ronde en portant son propos sur “La sociologie à l’épreuve de le recherche participative en éducation”. 

Nicolas Vibert, directeur de recherche au CNRS, Directeur du CeRCA, UMR 7295, CNRS / Université de Poitiers, co-responsable du réseau thématique pluridisciplinaire (RTP) du CNRS Éducation, a quant à lui enrichi les échanges par des Réflexions autour de la conciliation des épistémologies dans les recherches en éducation”.

Voici la vidéo de cette table ronde.

Bon visionnage!

37e colloque de l’ADMEE-Europe « Apprendre à (s)’évaluer : quels paradigmes et quels leviers pour soutenir la formation dans une perspective de professionnalisation des métiers ? », 7-9 janv. 2026, HEP Bejune (Suisse)

ADMEE-Europe – 37e colloque international, HEP-BEJUNE, Bienne, du 7 au 9 janvier 2026 – « Apprendre à (s)’évaluer : quels paradigmes et quels leviers pour soutenir la formation dans une perspective de professionnalisation des métiers ?» 

Depuis sa création en 1986, l’ADMEE-Europe s’est préoccupée des liens existants entre la thématique de l’évaluation et les divers champs de la formation, concernant les concepts, méthodes, modèles, démarches, postures, gestes, valeurs et outils nécessaires pour évaluer. Bien que la pratique évaluative ne soit pas toujours pleinement consciente, elle est une activité centrale dans des contextes variés relevant du monde scolaire, des institutions de formation professionnelle, des centres de formation professionnelle, des agences nationales ou internationales d’accréditation et d’évaluation des programmes ou des formations.
 
Oppositions entre paradigmes
La pratique évaluative peut s’avérer complexe et ardue, lourde de conséquences en raison de son impact sur les parcours scolaires, professionnels des apprenant·es et/ou sur l’évolution des institutions publiques. Elle peut être source d’angoisse, souvent de surtravail et finalement de souffrance pour les personnes en charge de l’évaluation, soucieuses de prendre en compte des valeurs et des aspects éthiques tels que l’équité, la transparence, la justice sociale, voire le respect de la personne ou de l’institution évaluée. Elle peut susciter des divergences de points de vue entre les professionnel·les (enseignant·es, formatrices et formateurs issu·es des différents domaines, responsables de programmes ou de dispositifs, chercheuses et chercheurs), selon le paradigme auquel ces dernières et derniers se réfèrent ou selon les discours prescriptifs ou conceptuels auxquels il fait appel. En effet, si la pratique évaluative s’inscrit, par exemple, dans un paradigme de la mesure ou de la méritocratie, elle cherchera principalement à classer, comparer, certifier et décerner des prix d’excellence selon des standards prédéfinis. En revanche, dans un paradigme axé sur une évaluation-soutien de l’apprentissage et du développement, l’objectif consistera à se focaliser sur la progression et l’engagement des apprenant·es, des actrices, des acteurs et des institutions, sans viser nécessairement une comparaison entre les personnes, ni forcément la comparaison à une norme prescrite.
 
Professionnalisation et compétences exigées
Ces oppositions se retrouvent systématiquement dans les discours concernant la professionnalisation des métiers de l’éducation et de la formation, dans la mesure où l’évolution de l’activité d’un métier ou d’un type de tâche (dans le cas qui nous intéresse ici, l’évaluation), exige des compétences plus élevées, des garanties de fiabilité plus pointues, voire une déontologie plus spécifique aux trois niveaux de la professionnalisation : macro (construction historique et sociale de l’activité), méso (les dispositifs institutionnels et organisationnels de formation et de travail) et micro (le vécu du sujet). En faisant écho au paradigme évoqué plus haut, ces oppositions resteront inscrites soit dans l’empreinte d’une vision  « déterministe »  de  la  transmission  des  savoirs,  soit  dans  une  conception plus « constructiviste » mettant l’accent sur le caractère inventif existant dans la production des savoirs, notamment à travers le développement de pratiques réflexives chez les professionnel·les. Enfin se pose la question de savoir dans quelle mesure se former à évaluer participe à la professionnalisation, en rendant les actrices et acteurs individuel·les et en collectifs plus compétent·es pour évaluer, en leur offrant une meilleure compréhension des valeurs à l’œuvre dans les métiers, en les aidant à comprendre la complexité des systèmes, en leur permettant de faire des choix argumentés.
 
Impact de l’émergence des intelligences génératives
Aux problématiques évoquées s’ajoute le fait que l’intelligence artificielle (IA) et son application dans le monde de l’éducation et de la formation a gagné en importance ces dernières années. Le domaine de l’évaluation n’y fait pas exception et de nombreuses questions se posent quant à son utilisation, aux opportunités mais également aux risques qui y sont associés. De manière générale, il existe aujourd’hui un consensus concernant le fait que l’IA ne pourra pas se substituer au facteur « humain » essentiel dans tout processus d’apprentissage et de formation. Mais qu’elle ouvre en même temps un immense champ de possibles nouvelles pratiques pédagogiques, et notamment les pratiques évaluatives. Donnant l’opportunité aux professionnel·les de l’enseignement de déléguer certaines tâches routinières coûteuses en temps et en énergies afin de pouvoir mieux répondre aux besoins individuels des apprenant·es. Il importe à ce propos de connaître, de faire connaître et de prendre en compte les expériences en cours sur le terrain. Certaines expériences peuvent être le résultat certes de « bricolages » contraints par la nécessité du quotidien et à la fois, elles sont illustratives des capacités des professionnel·les à s’inscrire dans l’air du temps.
 
Obligation d’interroger les pratiques et leurs fondements
Ces quelques constats – très brièvement esquissés ici – incitent à interroger non seulement les pratiques actuelles de l’évaluation dans les divers domaines, mais aussi leurs présupposés épistémologiques, philosophiques à partir desquels sont, actuellement et dans un proche avenir, mises en place les formations à l’évaluation. Tant les unes que les autres orientent non seulement les pratiques évaluatives, mais aussi les contenus et les compétences à mobiliser dans la formation à l’évaluation, en incitant à répondre aux questions suivantes : Quelles valeurs et croyances influencent l’évaluation, et donc la formation à l’évaluation ? Quelles méthodes, démarches ou théorisations accompagnent la formation à l’évaluation ? Quelles ressources, formes d’accompagnement ou stratégies contribuent activement au développement des compétences évaluatives requises ? Quelles compétences (éthiques, communicationnelles, sociales, collaboratives, décisionnelles, réflexives, etc.) sont nécessaires pour évaluer ? Comment améliorer ses pratiques évaluatives en tant qu’enseignant·es, formatrices ou formateurs, responsables, consultant·es, inspectrices ou inspecteurs, expert·es ? Comment former à des pratiques évaluatives mieux adaptées au contexte actuel et celui de demain, tout en tenant compte des exigences démocratiques et éthiques que les transformations en cours soulèvent ? Et finalement, quel effet peut avoir « se former à l’évaluation » sur les actrices et acteurs individuel·les ou en collectifs ?
 

Dans la perspective ouverte par ce qui précède, le comité scientifique du colloque de l’ADMEE-Europe de 2026 souhaite que celui-ci puisse être une plateforme de rencontres et de débats permettant de gagner une meilleure vision et compréhension des expériences en cours et des défis actuels, voire des perspectives d’évolution à venir. Nous souhaitons, dans cette perspective, favoriser le dialogue entre les divers mondes de la recherche, de l’économie et de la politique, en espérant que se familiariser avec les savoirs et connaissances existants permettra non seulement de mieux comprendre les priorités et analyses de chacun·e, mais également d’ouvrir le champ aux compréhensions et solutions nouvelles dans le domaine de l’évaluation.

Informations sur https://events.hep-bejune.ch/fr/events/Colloque-ADMEE/Presentation/Presentation.html

AAC 8e colloque internationnal AUPTIC.Education “Le numérique : un soutien aux apprentissages sous conditions ? Enjeux d’inclusion, de fractures et de transformation pédagogique”, 5-6 janv. 2026, Lausanne

AUPTIC.Education – 8e colloque internationnal, Université de Lausanne du 5 au 6 janvier 2026 – “Le numérique : un soutien aux apprentissages sous conditions ? Enjeux d’inclusion, de fractures et de transformation pédagogique” –

En quelques décennies, les technologies numériques ont pénétré l’ensemble de la société et les domaines de l’enseignement et de l’apprentissage ne font pas exception. Des efforts considérables sont consentis par les pouvoirs publics en matière de formation et d’équipement dans tous les degrés d’enseignement, de l’école primaire à l’université en passant par la formation professionnelle, tandis que les pratiques pédagogiques évoluent avec des expérimentations multiples : enseignement à distance, hybridation, ludification, etc. Le numérique contribue ainsi à rendre possible, et parfois nécessaire, un apprentissage tout au long de la vie.

Dans ce cadre, AUPTIC·éducation (Association pour l’Utilisation Pédagogique des Technologies de l’Information et de la Communication) s’adresse aux personnes intéressées par le soutien que les technologies numériques peuvent apporter à la pédagogie et aux apprentissages. Elle cherche à favoriser les échanges entre les personnes du domaine de la recherche et de la pratique de l’éducation et de la formation qui comprennent l’importance du terrain sur l’importance du développement des pratiques numériques comme un enjeu citoyen pour s’intégrer au monde actuel ou comme un enjeu pour développer les performances académiques. Les activités proposées par l’association ont pour vocation de mettre en réseau les points de vue de divers horizons (formation primaire, secondaire, supérieure / tertiaire et continue) pour créer une réflexion métissée.

Les colloques annuels de AUPTIC·éducation placent le point de vue pédagogique au cœur de ses réflexions. En ce sens, les contributions attendues dans cette septième édition seront issues à la fois du monde de la formation à tous niveaux, du monde de la recherche, toutes orientations confondues, mais également de personnes en formation. Les communications devront traiter d’enjeux actuels tournant autour des technologies dans l’enseignement et l’apprentissage. Elles seront organisées principalement autour des axes ou réseaux thématiques décrits ci-dessous.

Cette année, l’organisation du colloque a été confiée à l’équipe Formation et Professionnalisation de la HEP-Valais, au Centre de soutien à l’enseignement et à l’Observatoire de l’Education et de la Formation de l’Université de Lausanne. Ces trois entités se complètent dans les missions qui leurs sont confiées : l’accompagnement des équipes pédagogiques dans le développement de leurs compétences numériques et dans leurs usages ; l’accompagnement de la transformation numérique au niveau institutionnel ; la recherche dans les usages du numérique dans l’enseignement et la formation. Elles sont également engagées dans le développement de savoirs sur les cursus, de dispositifs et de contenus de formation tertiaire à l’enseignement.

Envoyez vos propositions en format word (.docx) de contribution à l’adresse suivante : auptic2026@unil.ch

Date limite d’envoi des contributions : dimanche 15 juin 2025. mardi 15 juillet 2025

Informations sur https://sites.google.com/view/auptic-2026/

 

AAC 9° colloque gEvaPP “Évaluation des pratiques professionnelles et situations intermédiaires”, 18-20 fév. 2026, Dijon

Le prochain colloque du gEvaPP se tiendra à l’Institut Agro Dijon  du Mercredi 18 février au Vendredi 20 février 2026 : réservez votre agenda ! Voici le texte de cadrage (à télécharger aussi via ce lien) :

Évaluation des pratiques professionnelles et situations intermédiaires 

Après avoir étudié le sensible dans l’évaluation lors de notre dernière journée d’étude (Lille 2025) et les instruments et dispositifs d’évaluation des pratiques professionnelles à Bruxelles lors du dernier colloque 2024, l’Institut Agro Dijon et le gEvaPP souhaitent investiguer l’évaluation des pratiques professionnelles dans les situations intermédiaires et réciproquement, l’intérêt des situations intermédiaires pour l’évaluation des pratiques professionnelles. Pour Jean-François Metral, membre du Comité scientifique de notre colloque, « une situation intermédiaire (SI) est définie comme une situation d’interface entre les enseignements scolaires ou universitaires, et les périodes d’apprentissage en milieu professionnel ». Cette acception peut aussi fonctionner avec les formations professionnelles en alternance, et dans d’autres espaces d’éducation et/ou de formation, incluant des situations sur les lieux de travail (Olry, 2025). Ainsi « les SI constituent a priori des espaces et des moments propices à l’apprentissage de l’action professionnelle dans une perspective non utilitariste et développementale (Métral, 2016) qui passe par différents processus didactiques » (Veillard et al., 2024, p. 56).

Différents types de situations peuvent a priori jouer cette fonction intermédiaire : des TP en atelier d’école à finalité exclusivement pédagogique ou intégrant une production réelle de biens et services (ex : formations agricoles et agroalimentaires ou formation en hôtellerie – restauration) ; des simulations de plus ou moins haute-fidélité ; des retours d’expérience (REX) de stage ou d’alternance ; des projets pour un commanditaire réel ou simulé […] (Veillard, Beaujean, et al., 2024, p. 6) mais aussi des situations sur les lieux de travail (Olry, 2025). 

Ceci permet de comprendre que toutes ces situations ne jouent pas nécessairement un rôle intermédiaire dans la réalité. Elles en ont le potentiel, mais plusieurs conditions doivent être satisfaites pour que cela soit le cas. Parmi ces conditions, l’hybridité a une fonction centrale. « Le potentiel d’une situation hybride à pouvoir jouer un rôle intermédiaire entre les différents contextes d’apprentissage réside alors dans l’agencement de ces composantes et des médiations didactiques qu’y déploient les formateurs » (Veillard, Beaujean, et al., 2024, p. 6.) La prise en compte des éléments du réel, au-delà des formes prescriptives (Clot, 2015), est centrale. L’hybridité d’une situation intermédiaire se constitue dans le rapprochement du réel avec les configurations didactisées ou organisées du travail (d’enseignement, de formation d’intervention) ; mais aussi dans l’intégration sinon la co-configuration des situations par les éléments pouvant provenir d’autres environnements, d’autres contextes ou univers sociaux.

Pour le groupe d’évaluation des pratiques professionnelles, les situations intermédiaires et leurs déploiements conceptuels et empiriques permettent de venir requestionner l’évaluation. Quelles sont les singularités qui caractérisent les évaluations dans les situations intermédiaires, comparativement aux situations dites « de terrain » et aux situations dites « d’école » ou de « formation » ? Comment des situations intermédiaires – qu’elles soient vécues comme telles et/ou analysées ainsi dans le cour de l’action, dans son après-coup réflexif – viennent réinterroger les « démarches et fonctions » de l’évaluation (de Ketele, 2010) ? Réciproquement, comment des pratiques évaluatives et assimilées viennent-elles à leur tour réinterroger les situations intermédiaires et générer, potentiellement, de nouvelles connaissances ?

Calendrier : 

individuelles et de symposimmunications

Lundi 15 septembre 2025|

Évaluations des propositions

Au fil de l’eau jusqu’au 15 octobre 2025

Retours des évaluations aux personnes

Lundi 20 octobre 2025

Ouverture des inscriptions au colloque

Mardi 21 octobre 2025

appel à communications et informations sur https://www.gevapp.org/

AAC numéro spécial revue Intellectica “réflexion à la fois prospective et rétrospective sur les sciences de la cognition”, avant 31 oct. 2025

La revue Intellectica lance un appel à contributions pour un numéro spécial dédié à une réflexion à la fois prospective et rétrospective sur les sciences de la cognition.
https://intellectica.org/fr/numeros/reflexions-prospectives-en-sciences-de-la-cognition

Vous êtes invité.e.s à proposer leur contribution sur la thématique ‘sciences de la cognition et éducation‘, sous la forme d’articles collectifs ou de contributions individuelles.

Ce numéro spécial s’inscrit dans le prolongement de l’initiative nationale prospectives en cognition, qui a rassemblé 150 chercheurs durant l’année 2024. Ces rencontres ont fait émerger plusieurs constats partagés : la nécessité de renforcer les liens entre disciplines et la volonté de mieux articuler enjeux scientifiques et défis sociétaux. 
Un travail de synthèse semble à présent nécessaire pour clarifier les grandes tendances et les enjeux conceptuels et méthodologiques actuels, ainsi que la manière dont les connaissances produites par ces différentes disciplines peuvent (ou non) s’articuler entre elles. C’est précisément dans cette perspective qu’Intellectica, fidèle à sa vocation de revue interdisciplinaire en sciences cognitives, souhaite contribuer à créer un espace de dialogue structuré. Notre hypothèse est qu’un tel travail permettrait de proposer des pistes sur la manière dont les sciences de la cognition pourraient ou devraient se structurer afin de répondre aux défis scientifiques et sociétaux émergents.
Ainsi, l’ambition de ce numéro spécial est double : d’une part, proposer un bilan critique des développements passés permettant d’éclairer la situation contemporaine, et d’autre part, l’identification de pistes et d’approches innovantes pour l’étude de la cognition et la structuration du champ.

Nous attendons avec enthousiasme vos contributions pour ce numéro, qui constituera un moment fort de réflexion collective, susceptible d’influencer durablement les sciences cognitives et leurs pratiques futures.
Date limite de soumission : 31 octobre 2025
Coordinateurs du numéro :
Héloïse Athéa, Laura Cohen, Cyril Monier

Parution : Intergroup Contact, Friendships and Prejudice Reduction in Multiethnic Schools and Communities, 2025

Avis de parution de l’ouvrage :
Intergroup Contact, Friendships and Prejudice Reduction in Multiethnic Schools and Communities
Sociological, Psychological and Pedagogical Research and Theory
 
 
This edited collection addresses the important study of the conditions that support positive intergroup contact that leads to intergroup friendships and prejudice reduction through a multidisciplinary lens. Employing Intergroup Contact Theory and Intergroup Friendships Theory as conceptual foundations, this book brings together researchers in psychology, sociology and education.
European societies are increasingly diverse spaces in which children, adolescents and adults of different racial and ethnic backgrounds, religious beliefs and cultural-linguistic practices interact daily. These spaces provide fertile ground for a continuum of relational experiences, from positive intergroup relationships and friendships to tensions and experiences of discrimination, marginalization and isolation. Bergamaschi, Pica and their contributors examine the psychological and sociological conditions, as well as the pedagogical interventions, that can shape interactions among young people.
The book will be of great interest to academics and students across disciplines, educators, policy makers and activists interested in how to support intercultural societies and schools toward the goal of reduced prejudice and discrimination toward a more intercultural and just society. The book will be a valuable read for scholars of the sociology of multiethnic society and for scholars interested in the role of education and school environments.
 
Table of Contents 
 
Foreword – The Policy Implications of the Contact Hypothesis: Interculturalism as a Strategy for Citizenship Making in Diverse Schools
Ricard Zapata-Barrero
 
Preface
Alessandro Bergamaschi and Cinzia Pica
 
1. Intergroup Contact, Friendships, and Prejudice: Epistemic and Theoretical Underpinnings for Dialogue Between Psychology and Sociology
Alessandro Bergamaschi and Cinzia Pica
 
2. Is the Contact Effect Related to Age? An Empirical Investigation of French Multilevel Data 
Abel François, Raul Magni-Berton, and Rayangnewendé Frans Sawadogo
 
3. The Interplay of Minority Group Members’ Positive and Negative Intergroup Contact and Its Implications for Minority Inclusion and Wider Intergroup Relations
Gülseli Baysu, Katrín Árnadóttir, and Karen Phalet
 
4. Intergroup Friendships and Prejudice: Longitudinal Mediation Effects in German School Children
Sebastian Lutterbach and Andreas Beelman
 
5. Challenges and Opportunities: Intergroup Contact and the Reduction of Prejudice in a Hostile Normative Context
Luca Váradi, Arin Agich, Borbála Lőrincz, and Renáta Németh
 
6. Interreligious Friendships in Italian Multicultural Schools 
Mariagrazia Santagati, Alessandra Caragiuli, and Sumaya Abdel Qader
 
7. Fostering Cross-Ethnic Friendship and Inclusion in Schools: Potential Avenues for Educational Programs
 Jeanine Grütter, Stephanie Farah, Carmen Barth, and Andrea Weber
 
8. The Singularities of Physical Education in Creating Positive Intergroup Contacts in Multiethnic Schools
Nicolas Margas, Tess Schweizer, and Céline Buchs
 
9. Intergroup Contact, Friendships and Prejudice Reduction in Multiethnic Schools and Communities: Psychological, Sociological and Pedagogical Research and Theory: Final Thoughts
Alessandro Bergamaschi and Cinzia Pica
 
 
 
 
 
Cet ouvrage est le résultat d’un travail pluridisciplinaire sur les effets des contacts intergroupes dans des contextes socio-éducatifs différents. 

AAC post-doc UGA sur les meta-analyses en éducation, Grenoble, avant le 28 juil. 2025

Appel à candidature pour le recrutement d’un·e post-doctorant·e sur le sujet des méta-analyses en éducation.
 
 
La date de prise de poste est indicative.
 
Pour toute information, n’hésitez pas à contacter :